L'environnement

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Le Cahier Communal de la biodiversité

"La biodiversité ; pour mieux la protéger il faut mieux la connaître", Jean-Noël Lebossé, Adjoint à l’Environnement, à l’Agriculture et à l’Alimentation de la Ville de La Chapelle-sur-Erdre.

 

Le Cahier communal de la biodiversité offre une synthèse claire des milieux naturels présents à La Chapelle-sur-Erdre, des espèces qui y vivent et des enjeux liés à leur préservation.

 

Conçu comme un outil pédagogique, il met en lumière la richesse écologique du territoire, des vallées de l’Erdre et du Gesvres aux espaces bocagers et urbains.

 

Il accompagne les habitants dans la découverte de leur environnement et les invite à contribuer, chacun à son échelle, à la protection du vivant.

 

Ce document a été réalisé par Nantes Métropole et les acteurs locaux, notamment la commission sur la biodiversité.

 

 

 

 

L’étoile verte

 

Elle trace son chemin à La Chapelle-sur-Erdre 

L’étoile verte est un projet d’envergure porté par Nantes Métropole (85 millions d’€), qui vise à tisser un réseau de parcours pédestres en étoile pour relier ses rivières et espaces verts d’ici 2035.

Ce dispositif a aussi pour ambition le rééquilibrage territorial : en proposant de nouveaux itinéraires, il contribue à désengorger les axes les plus fréquentés tout en valorisant des espaces moins connus.

À La Chapelle-sur-Erdre, l’étoile verte trouve un écrin remarquable baptisé la Vallée Miroir. Ses reflets paisibles, entre coteaux boisés et demeures historiques, incarnent l’esprit du programme : mieux partager la nature, offrir des parcours apaisés, et préserver un patrimoine vivant au cœur du paysage chapelain. 

 

Des travaux pour redonner souffle aux chemins chapelains

Sur le circuit “Entre Erdre et Gesvres”, très prisé des randonneurs, deux tronçons nécessitaient une remise en état par des platelages (des passerelles bois sur pilotis) : La boire de Cotalard (sur 60 mètres) et le boisement de La Poterie/ Chesnaie (sur 90 mètres).

Les passages y étaient devenus boueux, glissants et parfois impraticables après les pluies.

Pour restaurer la continuité du parcours et améliorer le confort de marche, des platelages en bois sont actuellement aménagés.

Ces passerelles, entièrement financées dans le cadre de l’étoile verte (140 000€), permettront de franchir les zones humides sans les abîmer, tout en sécurisant la promenade.

Les travaux, engagés à l’automne, se poursuivront jusqu’en janvier 2026.

Une fois terminés, ils offriront aux Chapelains comme aux visiteurs un parcours plus lisible et agréable, accessible en toutes saisons.

Cette intervention s’inscrit dans la démarche de la Ville pour rendre ses espaces naturels accueillants et durables, en conciliant fréquentation et préservation des milieux fragiles.

 

Une faune et une flore remarquables

Le chemin entre la Gandonnière et la boire de Cotalard est aussi l’occasion pour le promeneur de rencontrer des espèces végétales et animales liées à la présence de l’eau. Il n’est pas courant de voir de si près ces espèces remarquables.

Le caltha des marais ouvre ses grandes fleurs de renoncule dès le mois de mars, suivi en avril par l’iris des marais.

En été, d’autres espèces se partagent l’espace sur la berge : la reine des prés, le peucédan des marais, la lysimaque ou l’osmonde royale, cette grande fougère, bien que présente dans de nombreuses régions du monde, est peu courante et menacée d’une raréfaction encore plus grande. Les carex forment des touffes denses et les touradons contribuent à la protection de la berge contre l’érosion.

Entre la Gandonnière et la Gascherie, les grands arbres en rive abritent la sitelle torchepot. Comme son nom l’indique, elle occupe les cavités creusées par les pics en maçonnant l’ouverture pour l’adapter à ses besoins et éviter les intrusions de prédateurs. Plus loin les canards colverts s’ébattent en toute tranquillité.